Je ne suis Parisien que d’un quart, du côté de mon grand-père paternel. Bellevillois, pour être précis. Toute une lignée de Moireau s’est enracinée là, issue d’un Berrichon monté à la capitale au XVIIIe siècle. Avant de m’intéresser à cette généalogie, j’habitais déjà Belleville, « mon » quartier depuis toujours.
Paris, c’est la grande ville qui m’a nourri, là où j’ai ouvert grand les yeux à l’aube de ma vie d’adulte, là où tout s’est construit. Au gré des quartiers, la ville prend souvent des airs de village. Cette échelle encore humaine malgré sa grande dimension et son allure très largement ancienne sont un antidote à la vie moderne et stressante qu’on peut y mener.